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il y a 6 ans
J’ignore comment j’ai fait pour me retrouver dans cette situation. A vos pieds, yeux bandés, mains attachées dans le dos, avec interdiction de parler, sauf en cas de soucis et pour répondre à vos questions. Me voilà privée d’un sens et de la possibilité de m’exprimer. Moi qui en général ne suis pas une grande bavarde, je me sens soudainement coupée de l’humanité.
Ma notion du temps est totalement perturbée, j’ai l’impression que cela fait des heures que je suis ainsi. J’ose donc m’exprimer : « Je ne sais pas ce vous me reprochez Maître. Mais, si je puis me permettre, ce n’est pas en me laissant dans une telle situation que je comprendrais. » Je ne vois pas votre réaction mais je la ressens. L’atmosphère se refroidit. C’est comme si nous venions de perdre dix degrés. Votre voix est plus que glaciale quand vous me dîtes : « Comment oses-tu me parler sur ce ton ? Et encore plus sans avoir reçu la permission de parler ? ». Je suis uniquement capable de murmurer un « Pardon Maître » à peine audible. Je vous sens vous lever et vous rapprochez de moi. Instinctivement, je m’écarte de vous. Vous me relevez et je sens votre mécontentement. Par réflexe, je recule à nouveau, malgré le fait que je ne sache pas ce qui m’entoure. Votre main m’arrête m’empêchant de heurter un meuble. Vous passez dans mon dos et vous défaites le bouton de mon short et me baissait celui-ci, faisant dans la foulée, suivre le même chemin à ma petite culotte. Je bascule sous votre bras et un coup de paddle, puissant, tombe sur mes fesses en m’arrachant un cri. Deux autres le suivent, du même acabit. Vous me redressez et me remettez à genou mais face au mur. Vous me faîtes mettre les mains sur la tête et les attachaient de nouveau.
Les larmes coulent doucement le long de mes joues. Je suis totalement perdue. Que voulez-vous de moi ? Il est rare que vos coups soient portés à ce point, sauf pour une vraie punition.
J’essaye de me calmer et de calmer ma respiration. J’y parviens et je finis par essayer de me repérer un minimum dans l’espace. En face de moi, le mur. Quelque part à ma droite je crois, un meuble que vous m’avez empêché de heurter. Assez haut, vu que mon bras l’a frôlé. Je sens quelque chose derrière moi, au niveau de mes pieds. Par réflexe, j’avance mes jambes pour éviter la chose derrière moi. Sauf que, le mur était plus proche que prévu et que mes genoux le heurtent dans un bruit sourd. Je sers les dents et réalise que la « chose » derrière moi, c’est vous. Vous êtes en train de me retirer totalement short et culotte. Vous libérez mes mains des menottes et m’ordonnez de me relevez. Avec les mains de libres et en sachant le mur très proche, j’arrive à me relever seule. Vous m’ordonnez de ne pas bouger. Vous détachez les boutons de mon chemisier, puis vous me le retirez. Je suis du coup entièrement nue.
Vous renouvelez votre ordre et je vous entends sortir de la pièce. Je commence à combler la perte de vue. Je m’adosse au mur et ouvre grand mes oreilles. J’entends le bruit des oiseaux et des insectes par la fenêtre entrouverte, je distingue même le bruissement des rideaux frottant contre le mur. Et… je fais un bond de trois mètres en sentant vos mains poser le collier autour de mon cou. Vous grognez en y accrochant une laisse. Je n’y peux rien, je ne vous ai pas entendu arriver. Du coup, j’ai eu peur. Vous m’ordonnez de me mettre à quatre pattes. J’obtempère et je sens la laisse se tendre. Vous m’ordonnez d’avancer et de passer devant. Hum, vous êtes au courant que je ne vois rien ?
Cependant, je vous fais confiance. J’avance donc doucement, prudemment. La tension sur la laisse est constante, sans que j’arrive à comprendre pourquoi. Je ne vais pas essayer de m’enfuir. Je comprends lorsque je sens une pression de la laisse vers la gauche. Elle n’a pas pour but de me retenir mais de me guider. J’arrive sans encombre jusqu’à l’endroit que vous souhaitez. Nous devons être dans la cuisine. Vous lâchez la laisse et commencez à vous affairer. Pendant ce temps, j’essaye de savoir un peu mieux où je me trouve exactement. Je sens un meuble derrière moi, puis du vide. Je commence à savoir où je me trouve. Si je ne me trompe pas, le frigo se trouve droit devant, à environ trois ou quatre mètres.
Quelque chose touche mes genoux et je sursaute. Deux secondes plus tard, je ressens la morsure de la cravache sur ma fesse droite et une tension sur la laisse me forçant à me redresser sur les genoux. Votre voix est exaspérée quand vous me dîtes : « Nom de Dieu Malicia !! Nous sommes seuls dans la maison, la porte est fermée à clé. Qui veux-tu que ce soit à par moi qui t’approche ? Réponds !! » Votre ton est monté crescendo. La seule réponse que je peux vous donner et « Je ne sais pas Maître ». « Je vais te le dire, personne. Alors tu ferais bien de t’en souvenir, parce que à chaque fois que tu sursauteras ou quelque chose dans le genre, tu recevras un coup de cravache. C’est bien compris ? » « Oui, Maître » « Bien, tends les mains. » J’obéis et vous déposez entre mes doigts un biberon. Je vous en remercie, je commençais à avoir soif.
Tout en me désaltérant, je réfléchis. Et plus je le fais, plus je me rends compte que en fait, vous êtes en train de travailler sur la confiance. Vous repasserez trois à quatre fois sans faire de bruit. Les deux premières fois, je sursaute et me recule recevant comme promis, un coup de cravache à chaque fois. Puis, je finis par ne plus sursauter. Vous devez vous être assis, parce que je ne vous sens plus bouger et que la laisse est de nouveau sous tension. Je passe donc à quatre pattes et me sers de la laisse comme guide pour venir vous déposer le biberon. Votre main se fait caresse et vous me félicitez en me disant que je suis une bonne fille. En général, je grognerais, mais je n’en ai pas envie. Juste envie de profiter de ce moment câlin.
Le téléphone sonne et mets fin à ce moment. Vous décrochez puis au bout de cinq minutes, vous m’ordonnez de ne pas bouger de là, sinon ça va faire très mal. Puis, je vous sens voyager entre les pièces. Au bout d’un long moment, je n’y tiens plus. Je sais à peu de chose près où je me situe dans la pièce. Je peux donc bouger sans trop de soucis. Les premiers mètres se passent bien. Je tourne et reprends ma route quand ma tête heurte la porte. Je me recroqueville sous le choc et j’entends la porte heurter le meuble de l’autre côté. Je ne pensais pas être dans ce sens-là, elle était pas sensé être là c’te porte !! J’entends mon pseudo sortir de votre bouche puis demander deux minutes à votre interlocuteur. Je vous sens à mon côté. Vous attrapez la laisse et me forcez à me redresser afin que vous puissiez examiner ma tête. J’entends un soupir de soulagement vous échapper. Puis, vous partez et revenez, attrapez la laisse et je suis contrainte de vous suivre. Vous m’arrêtez puis je sens la laisse s’en aller et revenir. Sauf que, il y a une tension du mauvais côté. Je vous sens à ma droite et mon collier me tire à gauche. Je réalise soudain, que vous venez t’attacher la laisse à quelque chose. J’essaye de tirer, mais vous hurlez mon pseudo de colère. Je ne peux voir votre regard, mais je sais qu’il me lance des éclairs. Je recule vers l’endroit où est retenu la laisse et je me tiens tranquille.
Vous reprenez votre conversion. Un moment après, je vous sens à mon côté. Vous récupérez la laisse et je vous suis s’en broncher. Vous me faîtes me relever et vous retirez mon collier et la laisse. J’entends la douche couler et vous m’y conduisez. Une fois propre et sèche, vous me conduisez au salon et me retirez le bandeau. Vous me demandez de ne pas rouvrir les yeux de suite, afin d’éviter un choc violent.
Lorsque j’ouvre les yeux, vous êtes assis sur le canapé, jambes écartées. Vous me demandez la position 6, entre vos jambes. Une fois en position, vous m’engueulez. Vous êtes en colère, suite à ma désobéissance et ses conséquences. Vous me demandez si je mérite d’être punie et je vous réponds oui. Vous m’installez sur vos genoux, bloquez mes jambes avec une des vôtres, me demandez de croiser les bras dans le dos et une de vos mains, les maintiens en place. Il y aura une vingtaine de claques punitives en tout. Quand vous me relâchez, je sanglote doucement sur vos genoux. Vous me relevez et me prenez dans vos bras pour un câlin en me disant que je suis pardonnée et que si vous avez était aussi dur, c’est que je vous avais fait une belle frayeur.
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